En arrivant à l'aéroport, après un court trajet en bus, je n'imaginais pas ce que j'allais vivre et ne réalisais pas où j'allais vraiment. Je n'arrive d’ailleurs pas toujours à me rendre compte que je suis au Brésil! Pourtant, dès l'arrivée, après l'avion et une bonne sieste dans le bus, a moitié réveillé, je sors en voyant une foule de gens chantant et dansant. Nous sortions d'un bus brésilien, donc 90km/h en moyenne, a un flot de personnes a 90calins/h, à Volta Redonda. La-bas, nous avons vécus une semaine missionnaire ensoleillée, autant pour la météo que pour nos cœurs. Nous étions un par famille, tous fils, filles, frères et sœurs des familles accueillantes. Cette ambiance se retrouvait aussi dans les messes très vivantes, rythmées de chants, danses et applaudissements et les éternels câlins de la paix du christ. L’après midi, différentes activités ont rythmées notre séjour. Visites de centre de prévention, d’école, de maison d’accueil... Puis le soir, show. Tout les soirs sans exceptions, musique contemporaine, rock, samba, capoeira. Tous sauf un pour moi. Une soirée chez des gens de la famille pour l'anniversaire du petit fils de mon papa du Brésil. Grande joie pour moi car si l'ambiance était bonne, la communication tout au long de , a semaine, l’était moins. Et ce soir la une fille de la famille s' est assise à côté de moi et nous avons discutés, en anglais, pendant 1h30. L'anglais, soit disant langue mondiale, n'est parlée finalement que par les jeunes brésiliens. Cette semaine missionnaire fut donc un réel plaisir, une découverte d'une culture joyeuse, et d'une chaleur présente dans tout les cœurs. N'oublions tout de même pas que au Brésil, c'est l'hiver. Avec un grand soleil, des gouttes, ou plutôt des larmes ont coulées, des deux côtés. Le temps s' est alors couvert et à Rio, la pluie est finalement arrivée. Nous étions pourtant émerveillé par le lieu ou nous étions logé: le quartier du Corcovado. Le Christ nous accueillait comme les brésiliens, à bras ouverts, et il faisait encore beau. Nous etions de nouveau logés en famille. Avec moi, 5 autres jeunes sommes logés chez Marcos, qui est un organisateur dans la paroisse, et, qui plus est, parle français couramment. Son appartement, au 10eme étage, avec vue sur 2 favelas et sur le Corcovado est pour nous comme un vrai petit palace. Ce confort est aussi dans les messes célébrée à l'européenne, donc beaucoup plus méditative. Pour moi, elles furent de bons moments de réflexions et de relecture du séjour. Les journées, elles, sont découpées en 2. Louanges, catéchèses et messes le matin, festival de la jeunesse l’après midi. Organisation francophone le matin: carrée et claire, organisation brésilienne: impression de non-organisation, le reste du temps. Pour le festival de la jeunesse, pas de programme distribués, il faut aller voir sur internet, où le site est inutilisable car une fois de plus mal organise. Heureusement que les chefs ont imprimés leur programmes. Et maintenant, le meilleur du pire: les transports en commun. Les décrire ne donnera qu'une idée de ce qu' ils sont réellement. Pas d'indication d'où sont les arrêt s de bus, les stations de métro, des sens des bus.... de plus les bus sont des chars d’assaut, roulant a toute allure, sans aucune attention à la circulation brésilienne, freinant au dernier moment mais ouvrant le portes encore en marche, sur de routes mal entretenues. De vrai attraction a sensation fortes low-cost! Aujourd'hui, pour moi, ce sera visite de favela, puis boutique à CopaCabana pour finir tous ensemble afin d'aller au Corcovado. Bonnes vacances ou bon travail, et surtout bonne canicule, car chez nous au Brésil, il fait 12 degrés et il pleut!
Je m'excuse d'avance des fautes qui sont surement présentes dans ce petit résumé.
Pilou Vincent